Linh et Manu 26 Juin 2010
Lorsque Linh m’a contacté pour la 1ère fois, je pensais qu’il s’agissait d’une blague…mais au bout d’1 heure de papotages en tout genre, il a bien fallut que je me rende à l’évidence, MOI!, Karine, petite Marseillaise de 30 ans, j’allais vivre l’un de mes plus beaux défis! Marier en Provence, Linh,petite pile électrique de Saïgon au rire communicatif et Manu, joyeux bout-en-train Parisien.
Je ne vais pas vous mentir, la 1ère heure j’ai douté, paniqué car je savais que dans la culture vietnamienne il y avait une multitude de rituels mais c’était sans compter l’aide précieuse de ma formidable Bride! en 2-3 mouvements je recevais en France des CD de musiques traditionnelles, un bouquin de décoration Zen, thème choisi pour la réception, des mots d’accueil traduis dans la langue afin de pouvoir me présenter aux parents de Linh le jour J…ma petite pile électrique avait pensé à tout et c’était maintenant à moi de jouer!
Il aura nécessité 18 mois de préparatifs mais toujours dans la bonne humeur et la soif d’apprendre:
- choisir LE lieu idéal validé à distance par les mariés, un mas à Tarascon où chacun des invités pourraient loger.
- Faire construire sur mesure un autel bouddhiste qui respecterait les rites religieux et l’installer pièce par pièce dans les jardin du domaine #mesbrassensouviennentencore!!
- Sans parler des deux bonzes charismatiques que je nourrissais aux glaces « Magnum », seul met qu’ils pouvaient avaler tant la chaleur et le voyage depuis Saïgon les a éprouvé.
- Prévoir des dispositifs de pétards et feu d’artifice pour chasser les mauvais esprits et bénir l’union des jeunes époux et se sentir maître du monde la main sur le détonateur
- Installer la décoration sur plus de 4 espaces différents, sans jamais oublier de n’utiliser aucune fleur blanche, couleur de deuil dans ce pays (oui oui j’en suis même arriver à arracher de délicates pâquerettes blanches fleurissants allègrement sur une 100 aine de m2 proche de la cérémonie religieuse
3 jours passionnants, drôles et émouvants passés près de ceux que je surnomme désormais « mes mariés du Soleil levant »…